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Généralités sur l’indicatif

Les valeurs de l’indicatif

  • Par le mode de l’indicatif (du latin indicativus, « qui indique, désigne »), on asserte, on indique.
  • L’indicatif est le mode du réel.
  • L’indicatif est le mode de ce qui est tenu pour vrai par l’énonciateur.

L’indicatif, un mode personnel et temporel

L’indicatif est le seul mode apte à amener immédiatement le procès1 dans la chronologie : c’est pourquoi l’indicatif est un mode très riche.

L’indicatif comporte huit temps :

À ces temps, on peut ajouter le conditionnel présent (forme simple) et le conditionnel passé (forme composée). En effet, le conditionnel a longtemps été considéré comme un mode mais il est généralement rangé aujourd’hui parmi les temps de l’indicatif.

À noter par ailleurs que la langue orale ignore généralement le passé simple.

En savoir plus…

Il ne faut pas confondre modes et modalités. La modalité, c’est la manière dont l’énonciateur conçoit l’énoncé. Il en existe quatre :

  • la modalité assertive : Il pleut. Ou : Il ne pleut pas.
  • la modalité interrogative : Pleut-il ?
  • la modalité exclamative : Qu’est-ce qu’il pleut !
  • la modalité jussive (jussere, « ordonner ») : Sortez !
  • Il existe des phrases dont la modalité est à la fois interrogative et jussive : Allez-vous vous taire ? (→ ordre)

1 Procès : « Ce que le verbe peut affirmer du sujet (état, devenir, action) » (Le Petit Robert)

Voir aussi :