Comment appelle-t-on la figure de style présente dans cette réplique d’Orgon (Molière, Tartuffe ou l’Imposteur, acte V, scène 3) ? « C’est tenir un propos de sens bien dépourvu. Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu, Ce qu’on appelle vu. Faut-il vous le rebattre Aux oreilles cent fois, et crier comme quatre ? »
Une périphrase.
Une assonance.
Un pléonasme.
Un euphémisme.
Qu’est-ce qu’une périphrase ?
Une périphrase désigne la répétition de sons identiques dans un texte.
Une périphrase est une figure de style qui consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre.
Une périphrase est une figure de style qui permet d’exprimer une idée avec exagération.
Une périphrase est une figure de style qui consiste à dire en plusieurs mots ce qu’on aurait pu exprimer en un seul mot.
Comment peut-on définir l’hyperbole ?
L’hyperbole est la figure de style qui consiste à laisser entendre plus qu’on ne dit, dire beaucoup en peu de mots.
L’hyperbole consiste à souligner une idée au moyen d’une expression exagérée.
L’hyperbole est un jeu de mots qui consiste à répéter un même mot dans différents sens.
L’hyperbole désigne le procédé qui consiste à dire le contraire de ce que l’on pense réellement.
L’allitération est la répétition d’une même consonne ou la répétition de sons consonantiques voisins dans une phrase ou un vers. Mais comment appelle-t-on la répétition d’un même son voyelle dans plusieurs syllabes rapprochées ?
L’emphase.
L’assonance.
L’allégorie.
L’anaphore.
On peut définir la métaphore comme étant une comparaison abrégée qui consiste à rapprocher, sans outil comparatif, deux éléments liés par une ressemblance établie par l'imagination. Dans quel extrait ci-dessous trouve-t-on une métaphore ?
« Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir ; Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige. »
(Baudelaire, « Harmonie du soir »)
« La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles… »
(Rimbaud, « Ophélie »)
« Le Poète est semblable au prince des nuées Qui hante la tempête et se rit de l’archer ; »
(Baudelaire, « L’Albatros »)
« Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! »
(Lamartine, « L’Isolement »)
Qu’est-ce qu’une anaphore ?
L’anaphore est le nom du procédé qui rapproche des termes opposés au sein d’une même expression.
L’anaphore désigne la rupture de construction dans une phrase.
Dans un dialogue de théâtre, l’anaphore est la succession rapide de répliques s’opposant vers pour vers.
L’anaphore consiste à répéter un même mot ou une expression au début de plusieurs vers, de plusieurs propositions ou de plusieurs phrases.
Si, dans une phrase, je dis ironiquement « surtout, ne vous pressez pas… » pour dire « dépêchez-vous ! », comment appelle-t-on le procédé consistant à exprimer le contraire de ce que l’on pense réellement ?
Une antiphrase.
Une antithèse.
Une antonomase.
Une paronomase.
Qu’est-ce qu’une gradation ?
La gradation est le nom d’une métaphore qui est entrée dans l’usage courant.
La gradation consiste à attribuer à une chose des traits humains.
La gradation est une énumération organisée.
Dans un texte, la gradation désigne l’ensemble des signes de ponctuation traduisant l’emotion d’un personnage.
Comment appelle-t-on le procédé permettant de désigner quelque chose par un terme désignant un autre concept quand les deux réalités évoquées ont une proximité logique, par exemple lorsqu’on dit « tout le village dort » pour dire « tous les habitants du village dorment » ?
Une métonymie.
Une métaphore.
Une litote.
Une allégorie.
Dans quel extrait ci-dessous peut-on identifier un chiasme ?
« Je veux, sans que la mort ose me secourir, Toujours aimer, toujours souffrir, toujours mourir. »
(Corneille, Suréna, acte I, scène 3)
« […] il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger. »
(Molière, L’Avare, acte III, scène première)
« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ; Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue »
(Racine, Phèdre, acte I, scène 3)
« Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes »