Si tu veux raisonner des principes, de la logique du subjonctif, il parle d'une idée, irréelle, hypothétique, ou aléatoire, tandis que l'indicatif présente la réalité.
Il faut qu'on ait vidé les lieux avant minuit.
Si je parle de la réalité :
Vous les avez vidés hier soir.
Vous les videz tous les jours.
C'est vous qui les viderez ce soir.
Mais dans la tienne,
il faut qu'on ait vidé ..., on parle d'une idée, une exigeance, et de la volonté que la réalite s'y conforme.
Ça m'étonnerait qu'elle ait réussi du premier coup.
Après le conditionnel,
étonnerait, c'est évident qu'on parle d'un événement hypothétique, peut-être dans le futur, qui n'a pas encore eu lieu. On ne parle pas d'une réalité.
Peut-être qu'au présent, l'indicatif serait concevable :
Ça m'étonne qu'elle a réussi du premier coup, si je voudrais insister sur un fait déjà accompli. Cela se disait à l'époque classique. De nos jours, c'est le sens du verbe qui prévaut. En parlant de mes émotions, de l'effet que cette idée a eu sur moi, le fait lui-même devient moins réel, il n'y a plus l'idée que j'en constate la réalité. Surtout avec
étonner : pour moi, cela implique un peu que, même après en être informé, je ne le crois pas. On utilise donc le subjonctif,
Ça m'étonne qu'elle ait réussi du premier coup.