Bonjour Léah
Je suis toujours courroucé quand on aborde les recommandations de 1990, car ou bien on recommande et tout le monde s’en fout, ou bien on impose (comme pour l’euro, que je déteste, soit dit au passage) ou sinon on fait le mort.
En effet je me suis toujours demandé comment serait perçu une lettre de ce genre :
Monsieur le Maire
Je viens vous livrer pêlemêle quelques observations sur les conditions d’un sans-abri, conditions qui sont d’ailleurs identiques pour tous les sans-abris (je note là que certains sans-abri peuvent à l’occasion en posséder plusieurs, vu qu’au pluriel et que SANS ne signifie plus AUCUN), ce qui à priori m’interpelle.
Je souhaiterais, étant donné que j’assiste assidument à vos réunions où vous êtes toujours prêt à réagir à la misère, que vous puissiez leur faire distribuer des abat-jours (là aussi ça leur permettra de voir plusieurs jours en 24 heures)Et de leur faire parvenir un saufconduit qui leur serait remis au lieudit « les misérables ».
Bien ce lieudit n’est qu’un simple relai où ils trainent un chariot rempli d’ognons, leur seule nourriture….
En italiques les passages où je comprends plus du tout !
Pour le reste c'est écrit suivant les recommandations de 1990, et croyez-vous que Monsieur le Maire penserait que je suis un érudit... en avance sur mon temps ?
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