Bonjour à tous.
Futur élève de 1°S, je dois lire, pour la rentrée, trois œuvres sur lesquelles je pourrais être interrogé, dont le recueil
Alcools, de Guillaume Apollinaire.
Si le sens des poèmes qu'il réunit n'est généralement pas facile à déterminer, l'obstacle ne tient le plus souvent qu'au lexique, voire à l'absence de ponctuation. Cependant, parmi tant d'autres, l'un échappe sérieusement à mon bon sens : il s'agit de "Cortège".
Examinons sa première strophe :
Oiseau tranquille au vol inverse
Qui nidifie l'air
À la limite où notre sol brille déjà
Baisse ta deuxième paupière la terre t'éblouit
Quand tu lèves la tête
Ce qui me pose problème, précisément, ce sont deux vers ou fragments de vers. D'abord, "À la limite où notre sol brille déjà" : que signifie ce groupe prépositionnel ? Faisons abstraction de l'adverbe "déjà" : oui, mais qu'est-ce donc que cette "limite où notre sol brille" ? Ensuite, "la terre t'éblouit/Quand tu lèves la tête" : comment l'oiseau peut-il être ébloui par la terre s'il lève la tête ? Dans ce cas, ce serait plutôt le soleil qui l'incommoderait !
Conscient que lire Apollinaire fait appel à un minimum d'imagination et d'abstraction, je sais à quel point ces remarques peuvent sembler naïves. Cependant, si quelqu'un pouvait m'aider, je lui en saurais gré.
Veuillez, du reste, pardonner la maladresse de ma syntaxe et les erreurs que j'aurais pu commettre en tant que nouveau sur ce forum.