Peut-être que ce n'est pas le texte original.
Sans aucun doute.
Et pour trouver un texte original d'Esope, il faut se lever tôt ! Les textes du Ve siècle, non écrits par lui,ont été perdus. Et repris, retranscrits, et reretranscrits
Je viens de chercher dans la jungle des versions dites les plus sérieuses et je retombe toujours sur cette fable. (mais dans des transcriptions qui datent déjà du XVIe siècle, telles que celles que La Fontaine a pu lire.)
Par exemple :
Κάλαμος καὶ ἐλαία.
Διὰ καρτερίαν καὶ ἰσχὺν καὶ ἡσυχίαν κάλαμος καὶ ἐλαία ἤριζον. Τοῦ δὲ καλάμου ὀνειδιζομένου ὑπὸ τῆς ἐλαίας ὡς ἀδυνάτου καὶ ῥᾳδίως
ὑποκλινομένου πᾶσι τοῖς ἀνέμοις, ὁ κάλαμος σιωπῶν οὐκ ἐφθέγξατο. Καὶ μικρὸν ὑπομείνας, ἐπειδὴ ἄνεμος ἔπνευσεν ἰσχυρός,
ὁ μὲν κάλαμος ὑποσεισθεὶς καὶ ὑποκλινθεὶς τοῖς ἀνέμοις ῥᾳδίως διεσώθη· ἡ δ' ἐλαία, ἐπειδὴ ἀντέτεινε τοῖς ἀνέμοις, κατεκλάσθη τῇ βίᾳ. Ὁ μῦθος δηλοῖ ὅτι οἱ τῷ καιρῷ καὶ τοῖς κρείττοσιν αὐτῶν μὴ ἀνθιστάμενοι κρείττους εἰσὶ τῶν πρὸς μείζονας φιλονεικούντων.
De toute façon, il n'est pas question de chêne chez Esope (ce qui paraît à peu près logique, si on a l'habitude de parcourir la Grèce.), mais chez le fabuliste romain Avianus...
Quoi qu'il en soit, donner à traduire un texte grec, qui comporte un mot non répertorié dans le Bailly, me paraît pour le moins excessif. Au moins, une note s'imposait-elle.