claire1
Bonjour,
Dans ces cas-là, comment reconnaître l’attribut du Cod,
je le vois épithète du nom qui est à côté (sève ou air)
1-Les feuillages sont encore vigoureux mais on devine la sève déjà moins généreuse
Généreuse : attribut du COD : sève
2-toutes ces bâtisses avaient un mystérieux air de fête
mystérieux : attribut du COD : air
Il y a aussi des exemples dans la partie grammaire de ce site, dans le Bescherelle aussi.
Mais nulle part on ne dit comment ne pas se tromper quand on fait l’analyse
s’il vous plaît
Claire1
cabotine
Un test facile
En cas de pronominalisation, comme l'attribut du COD ne fait pas partie du COD, il n'est pas pronominalisé.
ex : Les feuillages sont encore vigoureux mais on devine la sève (COD) déjà moins généreuse
> Les feuillages sont encore vigoureux mais on la devine déjà moins généreuse
toutes ces bâtisses avaient un mystérieux air de fête (COD)
> toutes ces bâtisses l'avaient mystérieux .
Cette phrase est bien "piège", mais la substitution marche même si le résultat n'est pas "folichon" :)
Bâ
Bonjour Claire1 et Carabotine...
" toutes ces bâtisses avaient un mystérieux air de fête (COD)
> toutes ces bâtisses l'avaient mystérieux . "
Êtes-vous sûre qu'il y ait un "attribut du C.O.D." ici? Il me semble que c'est simplement un adjectif épithète...
Muriel
Bonjour,
Si on prend comme comparaison une phrase très simple, du type :
"Tous les enfants ont un pull rouge"
en pronominalisant le COD, on obtient :
"Tous les enfants en ont un".
Est-on réellement dans l'obligation de rajouter :
"Tous les enfants en ont un rouge" ?
C'est un peu le problème de l'exemple de Claire :
"toutes ces bâtisses avaient un mystérieux air de fête"
→ "toutes ces bâtisses en avaient un". (un=mystérieux air de fête)
ou
→ "toutes ces bâtisses en avaient un (un=air de fête) mystérieux."
L'adjectif est-il insupprimable ?
Muriel
pierrot11
Je propose une autre méthode pour faire la différence :
1 : Les feuillages sont encore vigoureux mais on devine la sève déjà moins généreuse => ... mais on devine que la sève est déjà moins généreuse : attribut du sujet "sève" donc, dans la tournure précédente, attribut du COD "séve".
2 : Toutes ces bâtisses avaient un mystérieux air de fête => pas de transformation possible (!! L'air de toutes ces bâtisses était de fête !!) : "fête" = comp. de nom du COD "air".
claire1
les 2 sont extraites de livres avec corrigés
la 1 grevisse
la 2 lamarre
Claire
Bâ
Bonjour Muriel H...
"L'adjectif est-il in-supprimable?" => Je dirais "non"... Il me semble que rien n'empêche de pronominaliser le syntagme entier plutôt que son "noyau"...
Mais je ne comprends pas très bien votre parti-pris...
Muriel
Parce que c'est comme cela qu'on différencie l'épithète de l'attribut.
Ex :
- Elle a la peau blanche. → Elle l'a blanche (attribut du COD).
- Elle a le dernier (épithète) livre. → Elle l'a.
Muriel
Bâ
Pour poursuivre ce qu'a écrit Pierrot,
Ces formes où l'on trouve ces "attributs du C.O.D." ont fait couler beaucoup d'encre.
Je pense qu'il s'agit de tournures avec des propositions infinitives où il y a une ellipse de la copule ("être").
"Je le croyais plus grand." < "Je le croyais être plus grand." que l'on traduirait mot à mot en latin (sujet de l'infinitif à l'accusatif, etc.).
Alors, dans la forme "synthétique", on ne peut pas considérer "plus grand" comme une simple épithète de "le", puisque le lien est régi par le verbe "croire" et qu'il semble y avoir un "truc" de particulier entre ce "le" et son complément... Un lien sémantique qui n'est pas explicité...
claire1
merci à vous tous
j'apprends énormément avec vous
Claire1
Vaness
Bonsoir!
Je ne parviens pas à distinguer épithète et attribut du COD :(
Comment être sûr qu'on a affaire à lui ? A-t-il une nature spécifique ?
A. Je ne l'aurais jamais imaginée aussi perverse.
B. Le peintre a brossé Suzanne plus radieuse qu'elle n'était réellement.
C. Elle passe pour la meilleure élève de la classe.
D. J'ai rencontré des veuves éplorées.
E. Voici le dossier de la femme que je présume coupable
Pour moi, "aussi perverse", tout comme "plus radieuse qu'elle n'était réellement", "meilleure", "éplorées" et "que je présume coupable" renseignent sur le COD, alors là je suis totalement perdue pour dire lesquelles sont attributs et lesquelles ne le sont pas :(
merci de votre aide !
Jean-Luc
Bonjour Vaness,
L'adjectif est attribut du COD lorsque la qualité est donnée au COD par l'intermédiaire d'un verbe appréciatif du type juger comme, penser, supposer...
Le peintre a brossé Suzanne plus radieuse qu'elle n'était réellement.
Ici "radieuse" est placé à côté de Suzanne sans être épithète.
Le peintre a apprécié qui ? Suzanne (COD) comment ? (plus radieuse, attribut du COD)
Tu ne peux confondre avec "La radieuse Suzanne sourit à tout le monde".
Dans les phrases qui suivent, seule D est épithète : en effet les veuves sont en pleurs, je ne les juge pas éplorées.
Vaness
d'accoooord! j'n'aurais jamais compris toute seule ! Merci pour cette réponse matinale très claire :D
Jean-Luc
J'ai commis une erreur dans ma précédente réponse : C contient non un attribut du COD mais un attribut du sujet. "Meilleure élève" est attribué à "elle".
Doum
Bonjour,
Je reviens sur l'attribut du COD.
Dans la phrase "il boit un thé glacé". "glacé" est-il bien l'attribut du COD "thé" ?
Merci de vos réponses.
Doum
Jean-Luc
Non, c'est une épithète de thé.
Pour être attribut du COD l'adjectif doit être introduit par des verbes tels que "estimer, juger, croire, penser, rendre, trouver, nommer, tenir pour, considérer comme ".
Dans "Il trouve le thé glacé", glacé serait un attribut du COD.
Muriel
Bonjour,
On pourrait aussi trouver un attribut si le déterminant était le/son :
- Il boit le/son thé glacé,
et si la phrase répondait à « Comment boit-il le thé ? » et non pas à « Que boit-il ? ».
La pronominalisation le vérifierait :
- Il boit un thé glacé → il le boit (épithète) ;
- Il boit le/son thé glacé → Il le boit glacé (attribut) (dans le cas d'un attribut, la conservation de celui-ci est indispensable).
Muriel
Doum
Merci à vous pour vos explications.
Ceci dit, je viens de comprendre que ce n'est pas forcément les verbes d'état qui font la différence ("il boit son thé glacé").
Quand je dis "j'ai rencontré des gens formidables", il s'agit bien d'une épithète mais si je dis "j'ai trouvé des gens formidables sur ma route", on est bien en présence d'un attribut du COD.
Euh, la différence est malgré tout assez ténue.
Est-ce simplement en pronominalisant que la différence se fait ou y a-t-il une autre façon d'y parvenir ?
Merci.
MN
Bonsoir,
Moi, j'ai des doutes.
Pourquoi vous avez changé un==>le
Il boit un thé glacé → il le boit (épithète) ;
Pourquoi non EN?
Merci d'avance
Jehan
Bonsoir.
Dans "Il le boit", le n'est pas épithète, c'est un pronom COD du verbe.
Muriel a voulu dire que "glacé" était épithète de "thé"
Il boit un thé glacé. il le boit ( = Il boit le thé glacé, tout le thé. )
Il boit du thé glacé (article partitif = une certaine quantité de thé). Il en boit. ( Il boit une partie de ce thé.)