Mais nous avons tous constaté que ce n’était pas les élèves les plus bûcheurs qui réussissaient le mieux, mais les élèves les plus doués.
Il ne faut quand même pas exagérer et croire que les élèves doués connaissent le grec ancien de façon innée. 😃Il y faut un minimum d’apprentissage.
En revanche, pour l’avoir expérimenté, je te dirai que pour garder un bon niveau en grec ancien, il ne faut pas cesser de pratiquer. C’est une langue que l’on oublie facilement si l’on ne la pratique pas assidûment, contrairement au latin, plus rigoureux (en général...)
Quel est le secret des forts en thème ?
Je rajouterai...et en version....?
La motivation, évoquée plus haut, l’amour de la traduction. On ressent une langue, on ressent l’autre, on aime passer de l’une à l’autre. Il faut bien sûr des connaissances, et aussi une part d’intuition non négligeable. En grec, il m’est arrivé d’avoir 0 à une version (niveau agrégation tout de même) et une autre fois 18. En thème j’ai toujours eu de bonnes notes, mais je serais incapable aujourd’hui de traduire un discours de Napoléon en grec ancien ! Pourquoi ? Parce que j’en ai complètement abandonné la pratique.
Une pratique journalière, c’est là le secret, comme pour bien jouer d’un instrument de musique.