Bonjour, en effet il y a de quoi s’interroger et d’autres intervenants pourront certainement mieux vous éclairer.
Selon Laurand,Manuel des Etudes grecques et latines,d’après les grammairiens grecs, l’accent grave n’est autre que l’absence d’accent aigu ; si l’on marquait tous les accents, on écrirait ἄνθρὼπὸϛ pour ἄνθρωποϛ. L’HABITUDE d’écrire l’accent est récente, on ne le marquait pas à l’époque classique. Les accents permettent de distinguer des homonymes - πὲρνας (accent grave ; participe présent de περνήμι (vendre) et πέρνας ( accent aigu ; acc pl de περνά -le jambon. ( (L. Laurand ; I,III,17sq.)
En syllabe FINALE, sauf devant ponctuation ou enclitiques, l’aigu est remplacé par le grave et sa fonction est « purement graphique et d’indiquer cette suppression, dans l’enchaînement de la phrase, d’un accent aigu » ( Hermaion, p.26, n°34. 2003)
Quant aux esprits,( j’ignore pourquoi Aristophane de Byzance s’est « attardé » sur l’esprit doux), on voit qu’ils ne sont pas toujours marqués dans les manuscrits. (L. Laurand, op.cit.).
Bref, cela laisse un goût de "trop peu"...