Il y a des exceptions, plus ou moins heureuses, mais, en philosophie du moins, oui, tout en sachant que le classement à l’agrégation n’est pas si décisif (seuls les enseignants reçus, en gros, dans les vingt premiers l’indiquent, et ce sont loin d’être les plus nombreux). Il est possible d’obtenir un poste dans des branches moins exigeantes (esthétique, politique ; bref, tout ce qui n’est pas la philosophie telle que les philosophes les plus établis la conçoivent), avec de la chance et une spécialité rare. A ma connaissance, un récent mcf dans l’un des domaines cités, ayant échoué plusieurs fois à l’agrégation, ne possède que le capes, et n’est pas non plus ancien élève de l’ENS, ce qui est un cas, sinon inouï, tout à fait rare.
Quant aux universités, je n’ai rien à dire sur Nanterre, ni en bien ni en mal, mais je ne vois aucune raison d’en dire a priori du mal (honnêtement, ça dépend surtout des professeurs) et je n’ai fréquenté aucune université de province, donc je ne peux pas vous éclairer. Disons seulement que si j’avais à choisir une petite université pour préparer l’agrégation, j’irais probablement à l’université de Bourgogne.