Je n’apprendrai ici à personne qu’une langue est le reflet de la mentalité (et sans doute davantage) d’un peuple, d’où l’intérêt de pratiquer une ou plusieurs langues étrangères. Une manière d’apprendre la tolérance et une certaine forme de relativité dans nos certitude, langagières ou non.
J’en veux pour preuve le genre : le soleil est féminin en allemand et masculin en français et la lune, c’est le contraire. De là, toute une réflexion philosophique, mythologique, symbolique, etc. Je ne vais pas plus loin pour rester dans le sujet.
La même interrogation se pose pour le verbe savoir
Je sais l’allemand, l’anglais, etc.
Ce verbe « savoir » correspond à l’allemand « wissen » » (savoir intellectuel.). Or, mes amis, en allemand, on considère que savoir parler une langue correspond à une capacité physique. On utilise en effet le verbe können (I can en anglais), qui relève de la capacité physique.
Question à laquelle je n’ai pas de réponse : la connaissance d’une langue étrangère relève-t-elle d’une capacité intellectuelle ou physique ?
Nous savons que les enfants imitent ce qu’il entendent. Donc, l’apprentissage d’une langue ne relèverait-elle pas davantage d’un processus d’imitation ?
Cette question apparemment superficielle me parait suffisamment importante pour créer un fil que je pourrais appeler « langue comparée ». Nous parlons souvent ici de grec et de latin. Mais qu’en est-il des autres langues vivantes. ? Anglais, allemand, espagnol, russe, portugais, etc.
Les études littéraires, d’une manière générale, me paraissent s’appauvrir sans littérature ou vocabulaire comparés.
Je serais heureuse d’avoir quelques réponses.