Prenez vos cours à la main ; il n’y a strictement aucun avantage à prendre ses cours sur ordinateur.
Je vous dirais de faire deux langues anciennes, c’est ce que j’avais moi-même fait en hypokhâgne (en débutant comme vous, donc), et j’en suis ravi.
Enfin, cet été, limitez-vous à une dizaine d’ouvrages. Si je devais refaire une hk, je profiterais de l’été pour lire peu, mais plusieurs fois, essentiellement de la philo. (quelques œuvres de deux auteurs ; n’hésitez pas à me dire lesquels vous intéressent, puisqu’ils ne s’abordent pas du tout de la même façon et que la difficulté varie considérablement), de la théorie littéraire, voire des romans si je sens que je n’en ai pas suffisamment lu (pour la poésie et le théâtre, ça se lit, vite, en cours d’année), et pour m’exercer à rédiger dans ma langue vivante (i.e. apprendre des formules et des expressions ; en anglais, j’avais tout glané dans un excellent livre). Pourquoi ? Parce que ce sont les épreuves les plus difficiles, de loin. Les œuvres sont secondaires par rapport à la théorie, puisque quand vous avez de grands principes en tête, vous pouvez les trouver dans à peu près n’importe quoi, tandis qu’en l’absence de position de surplomb, on se noie dans l’oeuvre et on n’en retire rien qui vaille en dissertation. En principe, le cours doit vous les apporter, ces principes ; en pratique, c’est bien différent.
P.S.: je ferais aussi des versions de LV, tout bien pesé. Le manuel édité aux PUR est très bon, mais m’avait régulièrement découragé ; le Guitard, éd. Roudil (ancien mais se trouve) est excellent.