D’accord, alors :
Les deux ENS ont des CDSN, à voir combien (je l’ignore ; à Ulm c’est, je crois, 120 par an), donc vous pourrez (statistiquement très probable ; il n’y a pas un CDSN par normalien) faire une thèse.
On peut, toujours, changer de lycée (: mais bon
Quelle que soit l’épreuve de spécialité que vous passerez à Ulm, vous pourrez, une fois admise, y étudier ce qui vous chante. Nombreux sont les filous qui intègrent en lettres classiques (la spé. la moins aléatoire) pour bifurquer ensuite vers la philo.
Pour les équivalences, il me semble que ça n’a aucune importance. Je ne m’étais pas inscrit en équivalence, lors de mon hk, et j’ai pu entrer immédiatement en L2. Ce qui risque de poser problème en revanche, c’est de demander à intégrer une L3 de philo. sans avoir fait de spé. philo.
Je dirais donc, dans l’ordre :
Sous réserve que l’on vous autorise à ne pas suivre de cours d’option (et, selon votre niveau, sous réserve que votre professeur accepte de vous corriger, régulièrement ; c’est, je le répète, une épreuve bêtement technique) allez en khâgne Ulm et préparez l’épreuve seule.
Allez en khâgne Ulm, et prenez la spécialité qui vous paraît le plus simple, toute la question est de savoir laquelle. Très franchement, si je devais repasser ce concours et que la spé. philo. m’était interdite, je serais extrêmement embarrassé... Si vous êtes à l’aise en lettres, pourquoi pas celle-ci, après tout j’en surestime peut-être la difficulté ; les langues peuvent aussi être un bon choix.
Allez en khâgne Lyon, spé. philo., et préparez Ulm seule, mais vraiment en dernier recours.
Enfin, rappelez-vous, quand même, qu’on peut faire une thèse sans passer par une ENS, et que ces dernières demeurent sélectives (5-7% pour Paris, 3-4% pour Lyon avec, il est vrai, des barres systématiquement plus basses qu’à Ulm).