Voilà un sujet très pointu !
Je trouve nécessaire de comprendre le contexte historique pour mieux appréhender un auteur.
De nos jours, par exemple, où la société que nous avons connue (nous, les "vieux") disparaît à toute allure, on rencontre Michel Houellebecq qui me semble un bon représentant de cette "non-littérature". Attention, je le lis avec plaisir et j'aime sa lucidité.
Mais j'ai l'impression que tout espérance est morte, à la différence de l'après-guerre où le "Nouveau Roman" (mort, lui aussi) insufflait un semblant d'enthousiasme aux jeunes écrivains.
De la même manière, on ne peut comprendre le spleen romantique du XIXe siècle que par réaction à la fureur enthousiasmante (pardon pour le style) de l'épopée napoléonienne. En partie, du moins.