Pour ma part, je suis également gêné par cette locution qui semble revenir en force dans les copies d’étudiants et d’élèves. Imprégnation médiatique ou scolaire, je l’ignore.
Dans presque tous les cas, ce "de par" se remplace en toute transparence par un simple "par". Je ne comprends donc pas son usage. Que les linguistes affirment en nombre que cette locution est correcte ne changera pas l’impression de lourdeur syntaxique, de maladresse, qu’elle m’inspire.
Je constate aussi une recrudescence de "d’où" comme connecteur logique de conséquence (souvent employé à la chaîne, pour ne rien gâcher), que je trouve tout aussi inélégant, pour ne pas dire hideux.