[supprimé]
Il n'est pas nécessaire de supposer est après sita : l'endroit, situé...
undique ambientibus ramis : à voir sans doute comme un ablatif absolu (il est placé entre virgules) par contre dulcibus aquis passim manantibus à voir comme ablatif instrumental
omnes anni partes : toutes les parties de l'année = les quatre saisons
Hammonis : génitif
Sinon, des petits points (subjectifs) de vocabulaire ou de construction du français:
rameau, c'est petit pour donner une telle ombre; fons source plutôt que fontaine; est en début de phase : il y a; uocant on l'appelle...
Human
Merci à vous deux.
En fait, j'ai toujours peur d'occulter des mots, même si c'est plus courant et plus littéraire de ne pas écrire "l'endroit, situé ...", je me dis que le correcteur a peut-être besoin de voir si je comprends ce que signifie "sita" ... non ?
J'ai changé mon texte en suivant vos indications :
"L'emplacement, au milieu de vastes déserts, est complètement couvert, entouré de branches de toutes parts, le soleil donnant à peine sur l'ombre épaisse, de nombreuses sources, coulant çà et là, alimentent les forêts d’eau douce. La température de l'air aussi est étonnante, très semblable à la tiédeur printanière, elle parcourt les quatre saisons pour une salubrité égale.
D'Hamon il y a encore un autre bois, au milieu duquel il possède une source : on l'appelle l'eau du soleil. Au lever du jour, elle coule tiède; le jour penchant vers le soir, elle se réchauffe; au milieu de la nuit, elle sort bouillante."
Jehan
Au moins ceci à corriger :
alimentent les forêts d’ en eau douce.
Human
Je ne peux plus rééditer, mais merci.
Autre chose :
"Quia milites cum strepitu ac tumultu castra irruperant, dux centuriones ad se uocauit."
Je ne comprends pas pourquoi castra n'est pas à l'accusatif, si cela signifie bien "comme les militaires s'étaient précipités au camp". Peut-être est-ce à l'ablatif, dans ce cas on pourrait traduire "hors du camp", ex serait alors occulté.
Jehan
castra est bien un accusatif, mais un accusatif pluriel.
Le mot castra, castrorum ( = camp, campement ) est un neutre toujours au pluriel.
Human
Naïvement, je pensais que c'était castra, ae, au féminin. J'aurais dû vérifier. Merci à toi.
Gros souci avec la traduction de potestatem dans cette phrase :
"... et uoce significabant se (Gaulois) in eius (César) potestatem uenire neque contra populum Romanum armis contendere."
J'ai traduit : "... et, d'une voix, ils lui indiquaient la possibilité de venir et de ne pas lutter par les armes contre le peuple romain."
Ce qui me gêne, c'est que potestatem est à la fois "autorisation" (à César de venir) et "ordre" (de ne plus lutter).
Si je laisse "la possibilité", il faudrait que je précise : "... et, pour eux, de ne pas lutter ..."
Autre petit problème :
"uigiliam morbus et, crescente formidine, mors sequebatur."
... je ne comprends pas ce uigiliam morbus, après un point virgule. Est-ce que l'accusatif exprime un mouvement ici ? Dans ce cas, faudrait-il traduire par "la maladie tombée sur le gardien" ? Mais alors pourquoi ne pas avoir mis un ablatif absolu ?
[supprimé]
N'oublie pas le in avant potestatem.
potestas, c'est aussi puissance, pouvoir, domination, souveraineté
Human
S'il y a in avant, je peux considérer qu'il fonctionne avec uenire et donc le traduire comme inuenire : "entrer" ?
J'ai édité mon dernier message. :)
chrysostomos
Je ne pense pas que la tmèse soit si évidente que ça ; on la rencontre souvent en grec (épopées d'Homères, tragédies classiques, etc.), mais elle est plus rare en latin, surtout en prose. Ici, tu peux très bien traduire se venire in potestatem "se placer sous la tutelle de...", sans que ça soit gênant.
[supprimé]
Human a écritAutre petit problème :
"uigiliam morbus et, crescente formidine, mors sequebatur."
... je ne comprends pas ce uigiliam morbus, après un point virgule. Est-ce que l'accusatif exprime un mouvement ici ? Dans ce cas, faudrait-il traduire par "la maladie tombée sur le gardien" ? Mais alors pourquoi ne pas avoir mis un ablatif absolu ?
Il y a bien un ablatif absolu : crescente formidine
uigilia, ae, f. : veille, insomnie
Mot à mot : la maladie suivait l'insomnie, puis, la crainte croissant, la mort (suivait).
Human
D'accord, donc, littéralement, uigiliam est complément d'agent si on prend appui sur le verbe déponent. C'est bien ce que je pensais, mais alors pourquoi n'est-il pas à l'ablatif ? Parce que c'est un verbe déponent ?
Merci beaucoup chrysostomos, je comprends mieux.
Je crois que je vais un peu trop vite, à chaque fois. L'été n'est pas terminé, j'aurai encore plein de questions ... avant les versions intensives de septembre. Enfin, d'après le rapport de jury 2010, le latin à l'agrég de lettres modernes reste assez fondamental quant aux tournures grammaticales à repérer. Je pense qu'avec mon Déléani & Verlander pour me remettre dans le bain, ça devrait aller ... non ?
[supprimé]
sequor est transitif, uigiliam est COD.
[supprimé]
Bonsoir,
Pourriez-vous me confirmer la traduction exacte de l'expression :
"L'ironie a tué ma jeunesse"
Les différents traducteurs en ligne ne semblent pas coïncider :
- Ironia occidi iuvenis
- In ironia occidi iuvenis
- In ironia occidit iuventute mea
- In ironia occidit adulescentia
Ou peut être est-ce totalement différent ?
En vous remerciant pour le temps que vous aurez bien voulu m'accorder.
Amphitryon
Une traduction littérale serait : Ironia iuventutem meam occidit
[supprimé]
Merci beaucoup.
L'utilisation du conditionnel dans votre réponse induit-elle la possibilité que cette traduction littérale ne soit pas totalement correcte ?
Jehan
Elle me semble nettement plus correcte, en tout cas, que les traductions en ligne que tu nous as soumises...
[supprimé]
Très bien, c'est noté.
En vous remerciant encore une fois pour votre aide et pour votre temps.
Amphitryon
Tout dépend du contexte, mais je ne sais pas si c'est la meilleure manière de le dire en latin... Grammaticalement, en tout cas, c'est correct.
[supprimé]
En ce qui me concerne, le contexte est difficile à décrire brièvement, mais je vais tout de même essayer :
Il est des convictions ou des valeurs qu'on défend toute notre vie. Il peut arriver - malheureusement - qu'un beau jour on soit anéanti (ou trahi) par ces mêmes convictions. Après cela, on en vient souvent à changer, évoluer, dans nos valeurs et en maturité globalement...
Il me semble que plus l'anéantissement est fort, plus le changement est radical.
D'où... l'ironie a tué ma jeunesse.
Je ne sais pas si cette explication aura pu vous éclairer. Je l'espère.
Cordialement.
Human
Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi "alium alia clades opressit" peut être traduit par "un malheur écrasa l'un, un autre malheur écrasa l'autre" ?
Ce qui me gêne, c'est le "alia". Pourquoi mettre un pluriel ?
Merci d'avance.