La variation lexicale et phonétique dans le roman africain francophone
Introduction
Le contact de deux cultures africaine et française a donné naissance à un phénomène linguistique complexe qui a contribué à l’enrichissement de la langue française des termes et des expressions nouveaux. Tout cela s’accompagnant d’une variation à la fois phonétique et lexicale. Dans cette analyse on s’intéressera, dans un premier temps, à la variation lexicale du français dans le roman africain francophone et, dans un second, on procédera à l’étude de ce phénomène au niveau phonétique. La méthode d’analyse va consister à choisir des exemples illustratifs extraits de certains textes de la littérature africaine francophone afin de voir la manière dont cette variation s’effectue.
La variation lexicale
Le Dictionnaire de linguistique définit le terme de variation comme étant un « phénomène par lequel, dans la pratique courante, une langue déterminée n’est jamais à une époque, dans un lieu et dans un groupe social donnés, identique à celle qu’elle est à une autre époque, dans un autre lieu, dans un autre groupe social. 1» Ainsi, le recours au contexte social et spatio-temporel est incontournable si on veut saisir l’origine et les raisons de la variation du lexique français dans le roman africain francophone. Quant au terme de lexique, on a, dans le même dictionnaire, noté cette définition : « [Le lexique est un] ensemble d’unités formant le vocabulaire, la langue d’une communauté, d’une activité humaine, d’un locuteur.2 ». Dans cette analyse, qui n’a aucune prétention à l’exhaustivité compte tenu du cadre dans lequel elle s’inscrit, on entend par variation lexicale la simplification du vocabulaire français par certains romanciers africains francophones. Par souci « d’économie » du langage, la plupart de ces romanciers procèdent, par personnages interposés, à une suppression de lettres des vocables du français. Cette suppression des phonèmes, ainsi qu’on peut aisément le constater dans les exemples qu’on va donner ultérieurement, pourrait parfois prêter à une confusion sémantique dans l’interprétation de certaines phrases.
La simplification lexicale dans le roman africain francophone se manifeste sous forme de réduction de phonèmes. Elle donne, le plus souvent, naissance à une autre forme de langage appelé « petit nègre ou pidgin », qui est spécifique aux francophones d’Afrique au sud du Sahara.
Exemples de simplification lexicale
Dans le choix des exemples d’illustration, on ne s’est posé aucune contrainte. On est seulement parti des deux périodes de la littérature africaine francophone (pendant et après la colonisation) pour choisir, dans certains romans représentatifs, des extraits pour illustrer ce phénomène de variation lexicale. Ainsi, dans Le Petit prince de Belleville de Calixthe Beyala on a relevé : « Raconte-toi des histoires si ça t’ plaît. La vérité c’est que t’ comme Abdou. Tout c’ qui t’intéresse, c’est les allocs. Moi, je ne mange pas de cette soupe-là.3 » Dans ce passage, ce qui semble retenir l’attention, c’est la suppression de la lettre « e » du pronom complément « te », du démonstratif « ce » et du suffixe « -ation » de « allocation ». Le recours à cette réduction lexicale par le héros Loukoum (âgé de moins de 20 ans) reflète le contexte social (celui de l’immigration africaine dans la banlieue parisienne, Belleville) dans lequel lui et ses parents vivent. Beyala donne ainsi la possibilité à son personnage d’adopter une manière de parler propre aux jeunes de sa banlieue où, dans la plupart des cas, les locuteurs, qui n’ont pas fait des études approfondies, se permettent certains écarts par rapport aux normes du français académique. Les jeunes, qui évoluent dans des groupes parfois bien structurés, se créent leur propre façon de s’exprimer pour se distinguer du reste de la société dans laquelle ils vivent. Ailleurs dans le même roman, on relève à la page 42 : «T’as p’t-êt’ raison. Alors, elles voient d’autres moyens que de les abandonner. » Ici, comme dans l’exemple précédent, la suppression de lettres s’opère de la même manière. En effet, on constate la disparition des lettres « u, e, u, r, e » de la préposition « de » et de l’adjectif qualificatif « petit ». Le héros du roman, Loukoum, est ainsi le répondant fictionnel du langage des jeunes et des locuteurs issus de l’immigration vivant dans la banlieue parisienne.
Les simplifications du vocabulaire français apparaissent de manière encore plus manifeste chez d’autres auteurs africains francophones où on constate un changement considérable du lexique français. C’est le cas par exemple dans Monnè, outrages et défis du romancier ivoirien Ahmadou Kourouma. Dans ce texte, on a remarqué la déformation du substantif français « prestataire » en « pratati » qui, du reste, crée une certaine confusion à la fois sémantique et phonétique au niveau de l’interprétation du mot. Dans le roman, en effet, on lit : « Faute de trouver le mot correspondant dans notre langue4, le mot « prestataire » que le griot eut de la peine à articuler et à changer « pratati5». Par ailleurs, dans son article qui s’intitule Narration normative et normalisation de la variation dans la prose de Kourouma, Gérard Marie Noumssi note que : « La première règle d’une norme lexicale consiste, entre autres, selon L. Guilbert (1971 : 31) à « une limitation stricte des bases lexicales au stock national, à la combinatoire phonétique propre à la structure phonologique de la langue, ce qui implique le rejet de toute substance linguistique » étrangère. À la lecture de Kourouma, on remarque de nombreuses occurrences lexicales qui n’obéissent pas à cette règle. Force est de constater que chez Kourouma la simplification lexicale s’opère d’autant plus profondément qu’elle entraîne le plus souvent une modification quasi complète de la structure lexicale. Tandis que chez Beyala cette simplification ne prête aucunement à confusion, et ne demande pas un effort particulier d’interprétation. Cependant, il faut noter que dans Allah n’est pas obligé de Kourouma, contrairement à ce qu’on a constaté dans Monnè, outrages et défis, la suppression de certaines lettres du lexique français obéit aux mêmes procédés que dans Le Petit prince de Belleville de Beyala. C’est le cas, par exemple, de cet extrait où le héros Birahima retrace sa vie : « Suis pet’t nègre par ce que je parle mal le français. […] Et deux… mon école n’est pas arrivée très loin […] Et trois… suis insolent [….] Et quatre… suis douze ans.6» On remarque ici une entorse considérable à la structure traditionnelle de la syntaxe et du lexique de la langue française. D’abord, le héros Birahima supprime volontairement le pronom personnel de la première personne du singulier « je » et utilise directement le verbe être « suis », ce qui, de fait, contredit en soi la règle de construction phrastique en français. Ensuite, il supprime la lettre « i » de l’adjectif qualificatif « petit » qui est ainsi simplifié en « pet’t ». Toutefois, ce qui semble retenir l’attention dans ce passage, c’est que le personnage reconnaît lui-même son manque de maîtrise de la langue française. Dans ce cas, on ne peut pas interpréter son choix de suppression de lettres comme un phénomène de mode.
La simplification abusive du lexique pourrait par ailleurs entraîner des difficultés d’interprétation de certains vocables de la langue. C’est le cas, par exemple, du lexique « mademoiselle » déformé en « M’amselle » dans plusieurs pages de Le Petit prince de Belleville de Beyala. À titre d’exemple, à la page 8 du roman, on a relevé cet extrait dans lequel le héros Loukoum s’indigne contre la maîtresse d’école qui doute de sa capacité à lire un texte : « D’abord, je ne suis pas un petit garçon. Ensuite, je sais lire M’mselle7. Seulement ce truc-là, c’est écrit si bizarre. » Un lecteur non averti aura sans doute beaucoup de difficulté à comprendre cette déformation lexicale. Car rien, ou difficilement en tout cas, ne fait penser, dans le vocable « m’mselle », à « mademoiselle ». Dans la mesure où la simplification lexicale s’est opérée de façon on ne peut plus radicale que dans les autres exemples susmentionnés. Si on considère de très près le mot, on constate bien qu’il s’agit du substantif « mademoiselle ». On a en effet les lettres « a », « d » et « o, i » qui disparaissent, comme on peut le voir dans cette illustration « m(ade)m(oi)selle ». Les lettres entre parenthèse symbolisant celles qui sont escamotées dans le vocable.
La variation phonétique
Maurice Grevisse, dans son Bon usage, définit la phonétique comme une : « branche de la linguistique qui étudie les sons du langage tels qu’ils sont produits. On distingue notamment la phonétique articulatoire ou physiologique, qui considère la production des sons par les organes, et la phonétique acoustique ou physique qui étudie la transmission et la réception des sons.8 » Tous les locuteurs de la langue française ne parlent pas de la même manière, selon le contexte géographique ou social dans lequel ils évoluent. Si, écrit Noumssi, « les voyelles et consonnes utilisées sont suffisantes pour expliquer le noyau du français, il reste à signaler que l’ensemble des francophones produisent des variations autour de ce noyau. » C’est, effectivement, ce qu’on a constaté dans certains romans africains francophones où les personnages, par imitation phonétique ou mimologique, reproduisent, d’une manière déformée, certains vocables de la langue française pour exprimer le monde qui les entoure. Par exemple, dans Attendant le vote des bêtes sauvages d’Ahmadou Kourouma, on a noté : « C’est ainsi que dans cet état major le génie méchant (le gouverneur), le Zénéral Malia (le général des militaires) (c’est nous qui soulignons), le king des Zuzi (le roi des juges), le sekter (le secrétaire d’administration) et le kaporal Gardi (le caporal des gardes)…9 » À ce propos, Noumssi affirme dans le même article :
« Dans ce propos du narrateur [de Attendant le vote des bêtes sauvages], la chuintante /j/ est remplacée par la sifflante /z/, d’où « zénéral » pour « général » ; « zuzi » pour « juges ». De même, par procédé de la syncope, il produira le terme « sekter » pour « secrétaire ». Enfin, il réalisera le phonème /e/ comme /i/ : « gardi » pour « garde10 ».
De telles anomalies sont sans doute dues aux interférences phonétiques qui sont des changements sinon des variations résultant, dans une communauté linguistique, des contacts avec une autre langue du fait du bilinguisme. Ceci est surtout vrai de la langue française au contact des langues vernaculaires africaines. On sait que certaines voyelles ou consonnes du français n’ont pas leurs équivalents dans certaines langues d’Afrique au sud du Sahara. Dans ce cas, toutes « les fantaisies linguistiques » sont possibles pour les locuteurs africains de la langue française pour créer ou supprimer tout simplement des voyelles ou consonnes du français. C’est le cas chez le romancier et cinéaste sénégalais Ousmane Sembène, dans son roman qui s’intitule L’Harmattan. Dans ce texte, on a constaté la déformation phonétique du vocable « docteur » qui est ainsi devenu « doctor » : « le doctor a dit : si Fousseinou sort à midi il est aussi ivre que s’il avait bu11. » Dans le même ordre d’idée, on a, dans L’Étrange Destin de Wangrin d’Amadou Hampaté Bâ, relevé la variation phonétique du lexique « monsieur » en « moussé », « l’école » en « lekkole » : « Bonjour, moussé lekkol. Toi faire bon voyage. » Dans cet exemple, en effet, on a à la fois la variation phonétique du substantif « monsieur » en « mousé », « l’école » en « lekkol » et le petit nègre ou pidgin « toi faire bon voyage » utilisé par le héros Wangrin pour ainsi souhaiter un bon voyage au maître d’école. Au delà de la fiction romanesque, on a constaté qu’en Afrique subsaharienne les populations analphabètes désignent presque de la même manière, avec les mots du français, les réalités extérieures. En langue soninké, qui est parlée en Mauritanie, au Sénégal, au Mali…, on nomme de la même façon « l’école » en « lekkol (singulier), lekkolou (pluriel) », « monsieur » en « moussé ». Cela est sans doute dû à l’absence de certains phonèmes du français dans les langues locales africaines. De la même façon, pour dire le mot cheval, certains, qui ne font pas la différence entre la lettre « c » et la lettre « s », disent tout simplement « seval ». Cela est lié au fait qu’en langue soninké on n’a pas l’équivalent de la lettre « c » et on utilise toujours « s » là où il fallait mettre un « c ». Dans son ouvrage qui s’intitule Le roman ouest- africain de langue française. Étude de langue et de style, Albert Gandonou écrit que :
« Les langues européennes sont en Afrique à l’origine d’un certain nombre de déformations de ce que les indigènes analphabètes entendaient prononcer par les Blancs ou les lettrés africains. Ce sont des mots formés par imitation approximative de la prononciation de mots venant de langues européennes.12 »
Presque dans le même sens, Michel Paillard écrit dans son livre, Lexicologie contrastive anglais-français, que : « Le lexique [d’une langue] est constitué de l’ensemble des mots existants, des mots possibles et de l’ensemble des processus lexicologiques.13 » C’est, de fait, ce dernier terme qui semble retenir l’attention dans cette analyse. Dans la mesure où, précisément, c’est ce processus lexicologique qui permet aux auteurs africains francophones, par personnages interposés, de procéder à la variation phonétique de certains phonèmes du français. Dans le passage qui suit, extrait de Doguicimi de Paul Hazoumé, on a constaté la variation phonétique par mimologie du vocable « english » en « Glincis » : « … Expliqua le commandant du fort des Glincis à ses compatriotes qui s’impatientaient.14 » Dans ce passage, en effet, on remarque que le substantif « Glincis » est une variation phonétique du vocable anglais « english ». Dans ce roman, le terme « english », qu’il soit employé pour désigner l’ethnique15 ou la langue anglaise, est utilisé par altération phonétique. Toujours, dans le même texte à la page 14 le héros affirme : « Je suis Zojagué et ne comprends pas glincis. ». Dans le premier cas de figure, le terme « Glincis », dont l’initiale s’écrit en majuscule, est employé pour désigner l’Anglais (personne), et dans le second, dont l’initiale est en minuscule, le mot « english » désigne la langue anglaise.
Si on prend la peine de considérer l’ensemble de la production romanesque africaine francophone, force est de constater que les exemples dans ce cas sont légion. En effet, les variations phonétiques relevées dans les exemples susmentionnés ne relèvent pas du système interne de la langue française. Elles sont plutôt relatives à la situation sociogéographique des locuteurs. Le plus souvent, les exemples sont tirés des textes publiés dans un contexte social de domination étrangère (la colonisation française) où les Africains n’avaient pas une maîtrise « saine » de la langue de Molière. Exemple, dans Un piège sans fin d’Olympe Bhêly-Quenum on a constaté la variation phonétique du substantif français « certificat » en « cétificat » : « Ce n’est pas par ce que tu as ce que tu appelles ton « cétificta » que tu dois en imposer : tu veux passer pour un lettré que tu n’es pas, et tu ne sais rien de la justice française » (p, 244). Dans ce passage, de fait, nous remarquons que « la troisième syllabe du mot français est devenue la deuxième, et la deuxième du mot français est devenue la troisième. Par ailleurs, ces variations phonétiques apparaissent encore chez d’autres auteurs africains francophones, presque de la même manière. C’est le cas dans Force-bonté (1926) du tirailleur sénégalais Bakary Diallo où, par déformation phonétique, le substantif français « Marie » est transformé en en « Mani ya » pour désigner la Vierge Marie, la mère de Jésus-Christ :
« Malheureusement, je ne savais pas comment prier en la religion catholique. Je voulus prier quand même. Je me basais sur l’air, car on chantait Mani ya […] Au milieu du chant, alors que je fredonnais à haute voie, une personne devant moi m’a rapidement regardé […] Je disais : Mani ya… oh Maniya ya… Je croyais ainsi dans la note. Mais à ma surprise un homme vint me prier de sortir16. »
Dans le même sens que Force-bonté, à la page 102 de Les Bouts de bois de Dieu de son compatriote Ousmane Sembène on a constaté la déformation phonétique du mot « Madagascar » et « sergent chef » en « Madame caspar » et « sersent sef » :
« — Il faut que tu répondes à une lettre que j’ai reçue. Mon mari dit m’avoir envoyé un mandat il y a un mois. 17
— Où est ton mari ?
— À Madame Capspar. Il a été nommé sersent sef et je dois le joindre avec les enfants.
Ces déformations phonétiques du lexique de la langue française pourraient s’expliquer par le fait que les locuteurs africains analphabètes de cette langue ne se basent que sur ce qu’ils entendent ou croient entendre. Mais elles pourraient également trouver leur origine dans l’absence de certains phonèmes dans les langues vernaculaires connues de ces locuteurs francophones, comme on l’a signalé plus haut avec la langue soninké. Les romanciers africains d’expression française, qui traduisent les réalités de leurs peuples avec la langue de Vaugelas, ne pouvaient pas négliger ce phénomène. C’est pourquoi, du reste, ils mettent en scène des personnages reflétant d’une manière ou d’une autre cette tendance.
Conclusion
La variation lexicale et phonétique, dont la langue française fait l’objet dans certains textes romanesques africains francophones, et qui se manifeste souvent sous forme de simplification du lexique et de la déformation phonique des vocables, est due au besoin « d’économie du langage » et au contexte sociogéographique dans lequel évoluent certains locuteurs de cette langue. La plupart de personnages des romans auxquels nous nous sommes référés dans cette analyse, comme Loukoum de Le Petit prince de Belleville, préfèrent s’inspirer du parler des groupes sociolinguistiques auxquels ils appartiennent que de se laisser entraîner dans une autre forme de langage (le français académique, par exemple) dont ils maîtrisent mal tous les contours.
Notes
1 Jean DUBOIS et al., Dictionnaire de linguistique, Paris, Larousse/Bordas, 2002, page 504
2 Ibid., page 282
3 C. Beyala, Le Petit prince de Belleville, Paris, J’ai lu, 1992, page 29
4 Le malinké, qui est une langue parlée dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest.
5 Ahmadou Kourouma, Monnè, outrages et défis, Paris, Seuil, page 55
6 A. Kourouma, Allah n’est pas obligé, Paris, Seuil, 2000, page 9
7 C’est qui nous soulignons.
8 Maurice Grevisse, Le Bon Usage, Paris, Duculot, 1993, page 27
9 Ousmane Sembène, L’Harmattan, Paris, Présence africaine, 1964, page 29.
10 Ahmadou Kourouma, En attendant le vote des bêtes sauvages, Paris, Seuil, 1998, page 150
11 Ousmane Sembène, L’Harmattan, Paris, Présence africaine, 1964, page 29
12 Albert Gandonou, Le roman ouest-africain de langue française. Étude de langue et de style, Paris, Karthala, 2002, page 57
13 C’est nous qui soulignons.
14 Paul Hazoumé, Doguicimi, Paris, Larose, 1958, page 358
15 On appelle ethnique, selon Albert Gandolou, le vocable permettant de désigner un peuple. Exemple, le Français (personne physique) vs. le français (la langue, moyen de communication).
16 Bakary Diallo, Force-bonté, Paris, Rieder, 1926, page 141
17 Paris, Harmattan, page 29.
Bibliographie
- BEYALA, C., Le Petit prince de Belleville, Paris, éditions J’ai lu, 1992
- DIALLO, Bakary, Force-Bonté, Paris, Rieder, 1926
- GANDONOU, Albert, Le roman ouest-africain de langue française. Étude de langue et de style, Paris, Karthala, 2002
- HAZOUME, Paul, Doguicimi, Paris, Larose, 1958
- Jean DUBOIS et al., Dictionnaire de linguistique, Paris, Larousse / Bordas, 2002
- KOUROUMA, Ahmadou, Allah n’est pas obligé, Paris, Seuil, 2000.
- Maurice GREVISSE, Le Bon Usage, Paris, Duculot, 1993
- NOUMSSI, Gérard Marie, « Narration normative et normalisation de la variation dans la prose d’Ahmadou Kourouma » in Revue internationale de sciences du langage, Sudlangues no 5
- PAILLARD Michel, Lexicologie contrastive. Français – anglais, Paris, Ophrys, 2000
- SEMBÈNE, Ousmane, L’Harmattan, Paris, Présence africaine, 1964
- A. WABERI, Le Pays sans ombre, Paris, Le Serpent à plumes, 1996
Voir aussi :
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