Didascalie
(féminin, du grec didaskalia, « enseignement, notice, instructions [sur la manière de jouer les pièces] »1)
Dans un texte de théâtre, les didascalies sont des indications fournies par l’auteur sur le jeu des acteurs et sur la mise en scène (noms des personnages, entrées et sorties des personnages, descriptions des décors, lieux de l’action, indications de temps, tons employés par les comédiens, costumes, gestes, etc.).
Exemple dans La Leçon d’Eugène Ionesco :
La bonne entre en coup de vent, fait claquer derrière elle la porte de droite, s’essuie les mains sur son tablier, tout en courant vers la porte de gauche, cependant qu’on entend un deuxième coup de sonnette.
Patience. J’arrive.
(Elle ouvre la porte. Apparaît la jeune élève, âgée de 18 ans. Tablier gris, petit col blanc, serviette sous le bras.)
Bonjour, Mademoiselle.
→ Lors d’une représentation, les didascalies ne sont pas prononcées par les acteurs. Dans le texte imprimé, les didascalies sont bien souvent en italiques et / ou entre parenthèses.
On parle de didascalie interne lorsque la réplique d’un personnage donne une indication sur la mise en scène.
Enfin, on appelle didascalie initiale la didascalie qui, au début d’une pièce, présente la liste des personnages et l’apparence de la scène au moment du lever de rideau.
1 Source : TLFi